La pandémie de COVID-19 transforme notre façon d’envisager l’économie et la société. Les choix faits aujourd’hui par les gouvernements détermineront la réussite de la transition vers un avenir plus vert, plus inclusif et plus résilient. Ils donnent l’occasion de tracer une voie permettant à tout un chacun d’aborder le futur avec confiance.
Investir dans l’économie fait partie de l’activité des prestataires de retraites – d’importants capitaux sont déjà placés sous la forme d’actions et d’obligations de société. Cela étant, malgré des perspectives d’investissement à long terme, la part des capitaux des prestataires de retraites placée en actifs de long terme moins liquides tels que des infrastructures (infrastructures de transport, infrastructures énergétiques ou liées aux services collectifs de distribution, réseaux de communication, équipements collectifs...) a toujours été faible. Les actions et titres de dette d’infrastructures non cotées, par exemple, représentaient seulement 1.3 % du montant total des actifs des organismes de retraite gérés en 2017.
Biodiversité, climat et économies d’énergie sont au cœur de ce numéro.
Le numérique y est aussi à l’honneur : intelligence artificielle, accord historique sur la protection de la vie privée...
Cette édition parle ensuite d’équité dans l’éducation et de fiscalité : fiscalité immobilière, administration fiscale, pratiques fiscales dommageables...
La pandémie de COVID-19 a entraîné une diminution de l’espérance de vie de plus d’un an en 2021, soit la plus forte baisse observée dans l’UE depuis la Seconde Guerre mondiale. Conséquences sur la santé mentale et physique des jeunes, retard dans le traitement du cancer... Quel est l’état des lieux de la santé en Europe après la pandémie ?
La base de données sur la santé représente la source statistique la plus vaste pour comparer les systèmes de santé des pays de l'OCDE. Cet outil essentiel permet de réaliser des analyses comparatives des divers systèmes de santé à l'échelle internationale.
La crise du COVID-19 a révélé l’urgence d’investir dans les systèmes de santé afin de protéger la santé des populations, de consolider les fondements des systèmes de santé et de soutenir les professionnels de santé travaillant en première ligne. Dans quels domaines faut-il investir en priorité pour renforcer la résilience des systèmes de santé, et quels en seront les coûts ?
La pandémie de COVID-19 a entraîné une forte hausse du nombre de jeunes de 18 à 29 ans faisant état de troubles psychologiques, qui a plus que doublé dans plusieurs pays par rapport à 2019 (date à laquelle plus d’un jeune sur six – soit plus de 14 millions de personnes – déclarait souffrir d’un trouble de la santé mentale).
La proportion de jeunes présentant des symptômes anxieux a aussi fortement augmenté, et a parfois doublé par rapport aux niveaux d’avant la pandémie.
Les jeunes en situation financière précaire ou menacés d’exclusion sociale sont plus fortement exposés au risque de détresse psychologique. Près d’un jeune européen sur deux déclare que ses besoins en matière de soutien psychologique ne sont pas satisfaits.
Les vies, habitations et infrastructures détruites sont autant de conséquences immédiates de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Les défis que les responsables publics doivent relever sont multiples : inflation, insécurité alimentaire, insécurité énergétique et nouvelles perturbations des chaînes d'approvisionnement...
À l'heure où les implications mondiales du conflit se font sentir, l’OCDE regroupe ses informations, analyses et données les plus récentes pour apporter un éclairage sur ces défis.
L'aide publique au développement (APD) des donateurs du Comité d’aide au développement (CAD) de l'OCDE a atteint les 185,9 milliards USD en 2021. Un nouveau record, notamment en raison du soutien apporté aux pays en développement pour les aider à gérer la pandémie de COVID-19.
Ce rapport fournit des données comparatives au niveau international sur les tendances mondiales des administrations fiscales de 58 économies avancées et émergentes. Il donne également un premier aperçu de l'impact de la pandémie de COVID-19 sur le travail des administrations fiscales.
La part de jeunes adultes possédant des diplômes de l’enseignement supérieur dans les pays de l’OCDE a atteint des niveaux records. La progression spectaculaire du niveau d’études offre une occasion unique de stimuler le progrès économique et social. Il est essentiel que les pays continuent d’innover dans l’éducation et d’améliorer leurs systèmes éducatifs.
L’économie mondiale devrait ralentir encore au cours de l’année à venir, car le choc énergétique continue d’attiser les tensions inflationnistes, dégradant la confiance et le pouvoir d’achat des ménages et accentuant les risques à l’échelle mondiale.
En agissant sur 5 secteurs économiques, on peut agir sur près de 90 % des émissions. Les solutions nécessaires pour engager nos économies sur la voie de la transition existent déjà, mais il faut actionner les bons leviers.
Des plans de relance ambitieux peuvent avoir le double avantage de renforcer la sécurité énergétique et d’améliorer la situation de l’environnement. Découvrez notre page Relance verte pour en savoir plus.
La pandémie de COVID-19 a remis en question un grand nombre d’idées sur notre façon de travailler et d’apprendre. Les fermetures forcées des établissements d’enseignement nous ont amenés à repenser dans un cadre plus vaste les différentes fonctions de l’éducation au XXIe siècle, ainsi que les défis auxquels elle fait face.
Les mesures prises par les pouvoirs publics face à la crise liée au COVID-19 visaient essentiellement à moderniser les infrastructures scolaires et à renforcer les compétences en matière de technologies de l’information. En plus de mieux préparer l’école aux crises futures, ces évolutions pourraient nous aider à envisager sous un angle nouveau les possibilités offertes par la technologie à l’appui de l’éducation. Les décideurs doivent toutefois trouver les moyens d’améliorer l’accès aux nouvelles technologies des élèves issus de milieux modestes, qui seraient moins susceptibles d’avoir des tablettes et des ordinateurs à disposition.
Le choc économique du COVID-19, en 2020, a entraîné de profondes répercussions pour les administrations fiscales. Plus de 75 % d’entre elles ont enregistré une baisse de recettes, tandis que les arriérés en fin d’exercice (les impôts non versés) ont connu une hausse significative.
En dépit de cette situation, bon nombre d’administrations fiscales ont pris des mesures pour alléger le fardeau pesant sur les contribuables et pour aider les entreprises et les personnes physiques confrontées à des problèmes de liquidités ou éprouvant des difficultés à se conformer à leurs obligations fiscales.
Les travailleurs de première ligne, c’est-à-dire ceux qui ont travaillé sur leur lieu de travail et en contact étroit avec d’autres personnes pendant la pandémie de COVID-19, étaient plus susceptibles que les télétravailleurs d’avoir le sentiment d’occuper un emploi précaire (12 % contre 7 %).
Ils avaient aussi davantage tendance à signaler un mauvais état de santé général (6 % contre 4 %) et des niveaux légèrement moindres de bien-être mental (53 contre 55), tels que mesurés à l’aide de l’indice de bien-être mental en 5 points de l’OMS (0-100 ; un résultat < 50 indique que le répondant présente un risque de dépression).
Dans la plupart des pays de l’OCDE, le redressement du marché du travail au sortir de la pandémie de COVID-19 a été vigoureux, porté dans une large mesure par les programmes de soutien massifs et sans précédent mis en place par les pouvoirs publics au profit des travailleurs et des entreprises dans les économies avancées.
Cependant, face à une reprise aussi vigoureuse, des emplois restent aujourd’hui vacants alors que les tensions s’intensifient sur le marché du travail, plus particulièrement dans les pays anglophones.
L’OCDE lance avec fierté son tout nouveau Tableau de bord sur la reprise post-COVID-19. Cet outil a été élaboré à la demande des ministres de l'OCDE afin d’aider les pays à reconstruire en mieux dans le sillage de la pandémie de COVID-19.
Les efforts des pays amènent-ils une reprise solide, inclusive, écologique et résiliente ? Le tableau de bord de l’OCDE explore dans quelle mesure c’est le cas à travers 20 indicateurs accessibles et fiables.
Gilles Boëtsch et Aliou Guissé
Co-Directeurs de l’Observatoire Hommes-Milieux Téssékéré
Christine Leconte
Présidente du Conseil national de l’ordre des architectes
Sylvain Grisot
Urbaniste et fondateur de dixit.net
Arnaud Rouget
Directeur du programme Afrique de l’Agence internationale de l’énergie
Alexandre Grondeau
Docteur en géographie, aménagement et urbanisme au laboratoire TELEMMe d’Aix-Marseille Université
Le Forum de l’OCDE est un espace de dialogue qui permet l’expression d’idées et de points de vue différents sur la façon d’assurer une reprise résiliente et de sortir plus forts de la pandémie de COVID-19.
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